Coaching

Je ne suis pas là pour te sauver !

Ces deux dernières années ont été éprouvantes. Et dans le même temps cette traversée de la tempête m’a permis d’être au plus près de moi, de mes aspirations et de mes rêves. J’ai appris à me déposséder du superflus pour aller goûter les joies de l’essentiel.

Durant cette période, j’ai fais de mon mieux. Et ça na p’as toujours été évident. Pour maintenir le cap, j’ai dû apprendre à renoncer. La thérapie du vide. Less is more. Je n’y croyais pas, en tout cas cette idée ne me convenait pas du tout étant une femme plurielle, polyvalente, dynamique et multi-facette. Mais l’expérience du silence mêlé au tumulte de la vie m’a permis de mieux écouter, d’être dans des choix plus justes et en adéquation avec mes besoins profonds. Cela m’a amené à affiner mon cadre, à assumer et valoriser mes forces et à mieux définir et exprimer mes limites.

Durant cette période j’ai surtout appris à mieux m’écouter, à me recentrer, à faire confiance à la vie et à découvrir ce fameux lâcher prise, pour finalement rebondir d’une manière extraordinaire et positive !

Je crois en la possibilité d’inspirer les autres et de générer une étincelle.

C’est d’ailleurs pour cela que j’ai crée Belle ô Pluri’elle. Mais une expérience récente m’a fait comprendre que je devais expliquer quelque chose d’essentiel pour moi à cette communauté de femmes et d’hommes qui se retrouvent dans ce que je partage.

Je ne suis pas là pour te sauver. Ce n’est ni mon désir, ni ma mission, ni ma vocation. Mon but est de te permettre de prendre conscience de ta beauté singulière en tant que femme et de partir à sa conquête. Mon approche ne consiste pas à te tendre la main pour que tu t’agrippes à la mienne et que tu m’emportes dans le tourbillon de ta détresse. Ce n’est pas mon envie.

Je crois que nous devons être responsable de nous-même, cultiver notre propre joie et mettre en place, le cas échéant, les démarches nécessaires pour cheminer sur la route de notre épanouissement.

Le jour de mon anniversaire j’ai reçu un message d’un membre de ma communauté. J’étais en vacances chez des amis, dans une humeur guillerette et joyeuse. J’ai répondu un « merci » de politesse mais mon intuition m’indiquait quelque chose… Quelques minutes plus tard, je reçois un pavé de charge émotionnelle qui ne m’appartiennent pas. SPLACH ! Je suis éclaboussée. Grosse claque !

Physiquement la sensation est plutôt désagréable. Comme une glue de gadoue vert kaki qui me saute dessus pour s’emparer de mon énergie. Je ne me débats pas. Je respire calmement. La colère s’empare de moi. Sérieusement cette personne m’envoie un message pour prétendument me souhaiter mon anniversaire et se faufile dans la faille de mon intimité pour me dire à quel point elle hait son corps, et comment sa dépression prend le dessus dans sa vie.

A ce moment là, je suis partagée entre faire preuve d’empathie, et mettre le holà pour exprimer mes limites et dire ce que je suis en mesure de recevoir et d’accepter. Je prends une inspiration profonde et me demande ce qui est le plus juste moi. Mon cerveau analyse les faits, tandis que mon émotionnel essaie de s’apaiser.

La vérité c’est que je n’ai pas apprécié la démarche de cette femme. Je ne suis ni psychologue ni thérapeute et je n’aime pas être polluée par les charges émotionnelles des autres. Je prends en charges les miennes, alors je considère que tout le monde devrait en faire autant. Je pars également du principe que nous avons tous un travail de développement personnel et de guérison de nos blessures à entreprendre. Les autres n’ont pas à prendre cette responsabilité pour nous.

Recevoir ce message a été une véritable secousse pour l’hypersensible que je suis. J’étais dans l’espace de ma vie privé, en vacances, dans une énergie de célébration. Et surtout je n’avais rien demandé, je n’étais ni consente ni prête à recevoir une information de cette teneur. Ma réaction a été de me préserver, de prendre soin de moi et de mon hypersensibilité. J’ai pris le temps de respirer calmement et de répondre avec une douce fermeté.

Je ne suis pas une sauveuse, juste une inspiratrice !

Donc je le répète. Je ne suis pas là pour te sauver. Et si c’est l’attente que tu as vis-à-vis de moi, tu es à présent informée.

J’aime l’idée de t’ouvrir une porte qui te permettra de comprendre ce sur quoi tu as à travailler en tant que femme sur le rapport que tu entretiens avec ton corps et ta beauté. Je suis cette petite fée qui t’envoie des mots doux pour t’apprendre à cultiver plus de bienveillance sur le regard que tu poses sur ta beauté.

Et puis il faut que tu saches que j’aime aussi l’idée d’un cadre (autrement dit d’un contexte délimitant et sécurisant pour tout le monde). Dans un autre contexte – celui ou j’anime un atelier de danse thérapie sur le rapport au corps et à l’amour de soi par exemple – ma réaction aurait été accueillante et chaleureuse.

Le contexte permet de poser un cadre, des règles et des limites qui offrent la possibilité d’exprimer des choses de l’intime. Lorsque le cadre est donné, lorsque les interactions se font en conscience, chaque partie est prête à vivre une expérience.

Sans savoir exactement laquelle, tout le monde y consent.

À propos de l’auteur

Aude a fondé Belle ô pluri'elle avec l'objectif  de valoriser l'essence féminine et promouvoir les beautés plurielles. Accompagner et aider  les femmes à révéler tout leur potentiel est une mission qui la passionne. Découvrez son dernier livre Osez le chômage ! Un tremplin vers la carrière de vos rêves paru aux éditions Vérone. http://osezlechomage.fr

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