L’amour est devenu un concept plus qu’un ressenti. Aujourd’hui il semblerait qu’il faille à tout prix être en couple et s’empresser de trouver sa moitié, son âme soeur, celle avec qui l’on vivra l’amour, le vrai, et ce jusqu’à la fin de notre vie.
Pourquoi cet empressement dans une quête qui semble être celle des femmes et des hommes d’aujourd’hui ? Le célibat s’apparente à une maladie répugnante et étrange. Et quitte à être en couple, on se rabat sur la ou le premier venu, histoire d’être dans une norme socialement acceptable.
Peu importe que cette personne nous convienne réellement et qu’elle corresponde à notre idéal. Une fois en couple, on se vantera de faire partie de cette grande famille des gens respectables, ceux qui vivent l’un pour l’autre. Et on pourra alors mentionner fièrement que l’on est « en couple » sur son profil Facebook.
On nous éduque à l’amour, mais cette éducation est de l’ordre du formatage. On ne nous incite pas à nous épanouir en tant que femme prête à aborder l’amour et le couple de façon seine et équilibrée ! Non. On nous incite à devenir des moitiés dépendantes qui ne trouverons un sens à leur existence qu’à travers le couple. Si vous êtes célibataires, c’est que quelque chose ne va pas…
Dès notre plus tendre enfance, nous sommes bercées par tout un tas de contes, de représentations et de schémas sociaux qui idéalisent l’amour et qui mettent la femme dans une posture d’attente et de douce passivité. « Un jour mon prince viendra, un jour on s’aimera… »
En cette période de Saint-Valentin je souhaite véhiculer une idée simple mais efficace. Commençons par cultiver un amour de soi. Je ne parle pas « d’ego-trip » ou de narcissisme démesuré. Je parle de notre capacité à être bienveillant envers soi et les autres. Commençons par trouver un équilibre personnel afin de vivre l’amour sereinement.
Je vous laisse et je vous dis à demain pour un nouvel article spécial Saint-Valentin!