Je suis ravie de te recevoir ici. Avant de te laisser naviguer sur le site, je souhaite partager avec toi la vision de Belle ô pluri’elle et son histoire.

Tout commence en 2013

Juillet 2013. Je viens de terminer mon contrat de professeur d’espagnol contractuelle. Ça a été une expérience riche et intense et même si j’ai adoré travailler avec des adolescents, ce que je découvre du système éducatif français me dégoûte (j’ai envie de faire une vidéo pour te raconter mon expérience dans le milieu de l’éducation et pourquoi j’ai fini par fuir les bancs de l’école )

C’est donc l’été, et je rêve de donner du sens à ma vie en m’impliquant dans une cause qui m’anime et me passionne.  Je me souviens que durant mon stage de fin d’étude (en 2012) j’ai été amené à découvrir un monde jusqu’alors méconnu : celui de la blogosphère. J’ai beaucoup de choses à dire sur le monde qui m’entoure et que j’observe. J’aime écrire et j’ai envie de partager avec les autres. La thématique de la beauté féminine et de sa représentation à travers nos médias m’interpelle particulièrement. Je décide donc de créer un blog qui parle des femmes. Je lui donne un nom : Belle ô Pluri’elle.

A l’époque je n’y connais absolument rien en matière de création de blog, migration, ces WordPress, mais je trouve ça génial et je décide de me lancer dans cette belle aventure. Belle ô Pluri’elle voit le jour le 3 Juillet 2013.

Page blanche. Maintenant je dis quoi ?

Le blog existe. J’ai passé des heures sur Youtube à apprendre – grâce aux tutoriels – comment créer un blog quand on est une novice qui ne sait pas coder. Je suis fière de moi mais ensuite je me retrouve face au syndrôme de la page blanche. Maintenant je dis quoi ?

J’écris timidement mes premiers articles, je crée une carte de visite et je pars rencontrer des femmes en leur parlant de mon blog, de ma vision et de mon désir de valoriser toutes les beautés.

Ces échanges avec des femmes ambitieuses et plurielles, aux parcours riches et singuliers sont très inspirants. A travers ces parcours si divers, je me suis reconnue, et j’ai été profondément touché par l’écoute et la bienveillance de toutes ces femmes que je tiens à remercier aujourd’hui. Elles m’ont permis, chacune à leur manière, de m’accomplir et d’oser aller vers ma voie.

De fil en aiguille, j’ai affiné Belle ô Pluri’elle (et je continue de le faire). Entre Juillet 2015 et Novembre 2019, j’ai fait une sorte de pause car je suis devenue maman (gestion du temps, manque de sommeil etc… J’ai aussi envie de faire des articles et vidéos sur mon expérience de maman et sur le manque de sommeil mais surtout les astuces que j’ai pu mettre en place pour aider celles qui passent par là)

C’est aussi une période durant laquelle j’ai traversé des turbulences professionnelles et financières (je pense que c’est important d’oser le dire parce que je ne suis pas une wonder women, juste une femme qui essaie de faire de son mieux en traversant la vie telle qu’elle se présente). Toutes ces traversées du desert ne m’ont pas permis de m’impliquer comme je le voulais sur mon projet. J’ai appris à gérer les priorités et c’est un sujet que j’ai vraiment envie d’évoquer et de partager avec toi en vidéo ou en rédigeant des articles. Je pense me lancer d’ici à début 2020 !

Durant cette période, j’ai donc fais de mon mieux en essayant de publier lorsque c’était possible pour moi.

La vocation de Belle ô Pluri’elle

Belle ô pluri’elle a vocation a valoriser l’essence féminine et promouvoir les beautés plurielles. Mais il faut que je te dise une chose. Ça c’est le slogan « glamour chic » du côté obscur. Rires. Car au départ quand j’ai créé Belle ô Pluri’elle, je l’ai fait à partir de l’énergie de la colère.

Oui, j’étais en colère. En tant que femme issue de la diversité vivant dans un corps qui n’était représenté nul part et portant sur ma tête des cheveux crépus (quand tout autour de toi te dit que le lisse c’est sexy !) comment dire… J’étais une jeune femme en colère face au constat d’invisibilité de toutes les femmes que je côtoyais dans ma vie de tous les jours. Celles qui incarnent une beauté multiple, une beauté absente de nos écrans, de nos panneaux publicitaires, de nos magazines, de nos livres pour enfants, bref de nos vies.

Donc au départ, ma démarche est celle d’une femme guerrière en colère qui décide de se mettre en mouvement pour « venger » ses soeurs oubliées, et elle-même au passage. J’en avais assez d’attendre de trouver dans les kiosques un  magazine qui représente toutes les beautés réunies. Entre nous ce magazine n’existe toujours pas. Je dis ça, je ne dis rien…

Partant du triste constat que la valorisation des beautés plurielles n’était qu’infime à travers nos médias, j’ai donc décidé de créer en 2013 une interface qui rende hommage aux femmes que nous sommes. Peu à peu, ma colère s’est diluée pour se transformer en enthousiasme.  Le fait de contribuer à mon niveau au changement de regard sur les femmes et leur beauté me met en joie.

Avec Belle ô Pluri’elle mon ambition est donc de rendre visible les beautés plurielles trop souvent marginalisées et laissées-pour- compte. Tu trouveras quelques interviews et portraits de femmes, mais également des vidéos car je souhaite développer ce volet, ainsi que des articles.

J’ai aussi envie de partager avec toi mes lectures ô féminin inspirantes. Pour l’instant (comme tu as sans doute pu le constater) la page est vide mais je vais la remplir au fur et à mesure ne t’en fais pas.

Il s’agit pour moi d’inspirer les lectrices, d’offrir un regard bienveillant sur les femmes que nous sommes et sur les beautés que nous incarnons. Je souhaite œuvrer pour contribuer positivement à l’éveil d’une conscience et d’un féminin honoré et respecté.

Honorer le féminin !

De nombreux combats ont été menés afin de permettre aux femmes de s’émanciper. Mais le travail n’est pas fini. Nous devons continuer à dénoncer les inégalités qui persistent encore et dont pâtissent toujours les femmes. La manière dont sont représentées les femmes, leur corps et leur beauté participe, à mon sens, à cette façon de maintenir les femmes dans une posture inconfortable. Si les femmes ne peuvent pas être confrontées à des modèles de beautés plurielles qui leur permettent de se reconnaître et de se laisser inspirer, comment envisager un chemin d’acceptation de soi et de sa beauté ?

Il me semble important de sensibiliser le plus grand nombre en s’interrogant sur les mécanismes qui perpétuent des modes de pensée limitant et dégradant pour la gente féminine. Aussi avec Belle ô pluri’elle je cherche en permanence à valoriser l’essence féminine tout en portant un regard positif sur les hommes que je considère comme de véritables alliés.

Je suis convaincue que ce travail est à la portée de tous. En honorant le féminin sans exclure le masculin mais en s’alliant à ce dernier, il s’agit de contribuer à l’élaboration d’un monde meilleur, plus équitable et plus juste.

Rendre visible les beautés plurielles !

Avec Belle ô pluri’elle je suis fières de représenter la beauté de la femme dans sa pluralité. Je ne sais pas si j’y parviens tout le temps, mais s’est en tout cas mon objectif et mon souhait le plus cher.

Parce que la beauté se décline de la taille 36 à la taille 52, parce que la diversité de nos couleurs de peaux offre un arc-en-ciel d’une magie extraordinaire, parce que le cheveu lisse ne doit pas être l’unique référence en matière de beauté capillaire, parce que nos rides sont l’expression de notre humanité (et non pas de notre déclin), parce que nos courbes nous rappellent que nous vivons dans un corps de femme, parce qu’être belle c’est se réinventer chaque jour, j’ai décidé de m’adresser à toutes les femmes qui ne se reconnaissent pas à travers les modèles de beautés uniformes que nous propose la société.

Avec Belle ô pluri’elle ma position est claire. En tant que femmes, j’ai moi-même décidé d’arrêter de chercher à me conformer à des modèles de beauté qui tendent à nous faire croire que nos beautés ne méritent pas d’être valorisées. La beauté est multiple, diverse, plurielle.  Je ne cherche plus à ressembler à qui que ce soit (si ce n’est à moi-même) pour partir en quête de mon essence propre. Et j’ai vraiment envie que tu puisses entreprendre la même démarche si ce n’est pas déjà le cas.

Aujourd’hui je souhaite te permettre d’accomplir ce cheminement sereinement et en pleine confiance. Ce ne sera pas tous les jours simple, mais crois moi ça en vaut la peine !

Mon mot d’ordre ; révèle ta beauté et sois fière d’incarner ta singularité !

Aude M’Bongui,

Fondatrice de Belle ô pluri’Elle